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Croisés à cheval et leurs étendards
C'est
sans combattre que les croisés entreront dans Toulouse en
juin 1215 au bout d'un siège de deux ans, son comté ayant
été donné à Simon de Montfort.
Le
remplacement d'Amaury
En janvier 1214, Innocent III nomme un nouveau légat,
Pierre de Bénévent, en remplacement d'Arnaud Amaury
qui s'est écarté des instructions pontificales. Il est muni
des pleins pouvoirs mais il doit appliquer strictement les principes définis
en 1209 et ne faire aucun tort à celui qui rejette spontanément
la cause hérétique pour reprendre la religion catholique.
De telles mesures ne vont pas dans le sens des intérêts de
Simon de Montfort, obligé ainsi de rendre les terres aux hérétiques
qui renient leur foi.
Le
serment de paix de Narbonne
En avril 1214, le nouveau légat obtient la soumission de Raymond
VI.
La réaction de Montfort
De Mai à Novembre 1214, Simon de Montfort va continuer ses chevauchées
meurtrières en Quercy puis en Agenais et enfin dans
le Périgord. Les ambitions des croisés s'opposent
désormais ouvertement à celles du pape. En janvier 1215,
un nouveau concile se réunit à Montpellier, mais curieusement
au lieu de donner tort à Montfort, le réconforte dans son
attitude. Entre temps, le pape reçoit Raymond VI et lui
accorde l'absolution contre la remise de ses terres et de ses droits.
Le
concile de Latran de 1215
Resté célèbre, ce concile, par l'obligation
pour tout chrétien de se confesser au moins une fois par
an et pour tout juif de porter des vêtements différents,
se penche également sur l'hérésie cathare à
la demande du comte de Toulouse qui veut annuler la confiscation de ses
terres. La majorité des participants favorables à Simon
de Montfort en décideront autrement, en acceptant le transfert
des terres à Simon de Montfort et en le nommant comte de Toulouse.
L'accord du roi de France sera également acquis en avril 1216
à Pont-de-l'Arche (Eure)
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